dimanche 29 octobre 2017

Ces projets mémoire qui ont pris du retard

Geneviève Darrieussecq l'a dit face aux députés, le projet de mémorial opex a pris du retard, et selon
elle, la balle est dans le camp de la mairie de Paris. Budget et projet sont au complet, explique son entourage, il ne reste plus qu'à vraiment entrer dans la phase active, et c'est la mairie de Paris qui en décide, le parc lui appartenant. De retard en retards, le monument, dont la première pierre avait pourtant été symboliquement posée par le précédent président ne pourrait finalement être inauguré que le 11 novembre...2018. Pas très rapide donc.

Pas d'accélération non plus sur la salle opex du musée de l'armée. Là aussi, le projet avait été lancé sous la présidence précédente, mais la surface qui doit l'accueillir n'a pas été vidée par un centre de documentation, attendu ailleurs dans Paris... où ses locaux ne sont pas prêts. Un coup de taquin qui grippe en quelque sorte.
On le comprend, ces projets dérivent, car la maconnerie complique toujours un peu les choses, dans les dossiers de l'armée du moment, comme la mémoire de celle d'hier. Pour autant, on n'a jamais commémoré un 11 novembre un 12 décembre, ou un 14 juillet (et des milliers d'hommes à faire venir à Paris avec leur matériel) un 25 août (pour la Libération de Paris, quoique ca aurait de la gueule...). C'est donc que certains dossiers ont moins de mal que d'autres.
Dans le gros cahier des commémorations de l'annéeà venir, une année en 8, évidemment pas mal encore de grande guerre : la deuxième bataille de la Marne (juillet 1918), la victoire (11 novembre 1918), mais aussi la création des BEP (bataillon étranger parachutiste, en 1948), du saut de Kolwezi (1978) et, cela figure sur la liste ministérielle, les 10 ans d'Uzbeen. 10 morts (8e RPIMa, 2e REP, RMT) d'un conflit que la France a déjà oublié. Ce n'était qu'il y a dix ans pourtant.


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