mardi 14 avril 2015

Sofins : mission presque accomplie

Comme il y a deux ans, les travées du séminaire Sofins étaient bien remplies dès ce matin, premier
jour, qui a vu néanmoins les premiers bugs : panne de courant (de quoi rendre les exposants furax), et soucis d'accréditation (de quoi rendre un mamouth et quelques journalistes furax). Le tout après une longue attente à l'entrée du camp de Souge (1). C'est donc sans doute dans l'organisation organique que le séminaire doit progresser, et prendre les soucis à bras-le-corps.
Une fois l'ultime contrôle passé, chacun peut trouver facilement ce qui est venu trouver. Les PME viennent chercher les besoins des commandos, convaincus par la démarche dès le Sofins 2013.
Le ministre, coincé par un débar parlementaire sur la loi sur le renseignement, a dû faire une visite plus courte que prévu, mais a apprécié la "fertilisation croisée", un terme qu'il avait déjà essaimé lors d'une visite de PME, à Vannes, il y a quelques jours.
Preuve que dans le monde du plan PME, la vie des PME reste compliquée, l'une d'elles n'a pas eu d'autres recours que d'évoquer à son ministre les soucis réglementaires occasionnés par son invention.
Le Drian a promis d'y mettre bon ordre : "vous me rapelez, si cela n'avance pas ?" a-t-il lancé aux inventeurs, un peu médusés.
 Le général Christophe Gomart, au premier rang de l'assistance du discours, boit du petit lait à l'onction ministérielle, qui rappelle qu'il fut, comme GCOS, le précurseur du Sofins, en 2013, après quelques jours cruciaux de janvier, pour lesquels les FS durent déterminantes.
Son successeur goûte aussi l'hommage fait à ses hommes lors des dernières missions, notamment la libération de l'otage néerlandais. Dont l'assistance a peut-être eu une version condensée, ce matin.
Hors du champ des caméras et des micros, le ministre a ensuite reçu une sélection de représentants des opérateurs du COS.
La grande majorité est aujourd'hui néanmoins en opérations, en Irak et en Afrique. Une partie de ceux présents à Sofins n'ont su qu'il y a très peu de temps qu'ils pourraient finalement venir faire un peu de veille. Ou penser, pour demain, à une deuxième carrière, au sein d'une PME.
Plusieurs anciens opérateurs des commandos marine, du CPA10, du Poitou, ou encore du 13e RDP (2) ont d'ailleurs troqué le treillis pour l'habit d'entrepreneur. Des références encore trop rares, mais qui inspirent de plus en plus.


(1) mais je n'ai pas vu les biches annoncées par un collègue...
(2) et de plus en plus, de la DGSE.