vendredi 10 avril 2009

Intercepteur antimissiles : Astrium croit à ses chances


Alors que la DGA a déjà retenu EADS-Astrium pour un démonstrateur de satellite concourant à l'alerte avancée (Spirale), l'industriel croit à ses chances de remporter aussi un contrat de développement pour un intercepteur. Astrium l'a fait savoir sans détours à quelques journalistes de l'AJPAE lors d'une visite de son site des Mureaux (Yvelines), le 31 mars.
Une démonstration pourrait avoir lieu avant 2015, pour autant qu'on puisse trouver les 300 MEUR nécessaires. Astrium est déjà partenaire d'un projet de l'OTAN, et met en avant sa bonne connaissance de la cinématique des ogives, puisque la société est maître d'oeuvre des missiles balistiques français, dont le M-51, attendu en 2010.
Selon Astrium, le projet pourrait s'ouvrir à des partenaires européens. C'est là que le dossier semble un peu pêcher, la société souhaitant manifestement et sans surprise se réserver le plus gros du morceau.
Car après 2015, l'activité militaire n'est pas vraiment garantie. En tout cas pas suffisamment pour occuper les quelque 900 salariés travaillant à Bordeaux.

Notre infographie : un système antibalistique complet et idéal, défini par Astrium (crédit : Astrium)